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Environnement

Volonté politique

Développement durable

Valorisation de l'environnement

Education à l'environnement

Domaines d'interventions

Les domaines d’intervention possibles pour une politique de développement durable à Sillery sont :

  • maîtrise de l’énergie

  • le bâti communal, les équipements, l’habitat

  • protéger les espaces naturels

  • Protection de l’eau

  • transports alternatifs

  • recycler les déchets

  • Education et citoyenneté

  • Développement local

  • action sociale

  • exemplarité de la collectivité

Par ailleurs le conseil municipal a adopté un Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui intègre des dispositions relatives au développement durable.

Interactions avec le PLU

Quelques thématiques du PLU sont en lien direct avec le projet autour du développement durable ?

  • La circulation douce à Sillery

  • La protection du patrimoine naturel

  • La valorisation des berges du canal et de la Vesle

  • Protection de l’eau

  • La requalification du vieux village

 

Notre village est caractérisé par 3 domaines d’intervention principaux

  • L’embellissement du village à travers notamment ses espaces verts et la gestion différenciée

  • La valorisation touristique

  • L’éducation à l’environnement avec le jardin sauvage comme pierre angulaire

Le projet environnement

LA VOLONTE POLITIQUE DE LA MUNICIPALITE DE SILLERY

Le conseil municipal encourage une politique de développement durable et a décidé de mettre en place un agenda 21 local adapté à l’échelle du village intégrant 3 dimensions : l’environnement, l’économique et le social.

Par conviction

L’engagement dans une démarche de Développement durable est généralement motivé par :

  • La conscience de devoir faire face à des enjeux internationaux de première urgence ;

  • La volonté de répondre à des enjeux locaux et de satisfaire certaines aspirations profondes d’un nombre croissant de nos concitoyens

  • La perspective de retirer des bénéfices directs et indirects de la démarche ;

  • La pression financière de plus en plus forte des collectivités territoriales et de l’État qui poussent en ce sens. Dans un contexte financier d’austérité, de baisse des dépenses publiques, il faut être efficient.

Pour faire du développement local

En conduisant une démarche de Développement durable, une collectivité ne se détourne pas de ses centres d’intérêt : au contraire, elle répond pleinement à son développement local, à ses enjeux actuels qui sont de :

  • Renforcer l’attractivité de son territoire : en développant de nouvelles filières de services à la personne et en maintenant des services publics existants, en développant les énergies renouvelables pour préserver la patrimoine naturel et culturel…

  • Garantir une bonne qualité de vie à tous : en favorisant la mixité sociale, en facilitant l’intégration des jeunes, en tenant compte du vieillissement de la population…

  • S’adapter aux changements environnementaux : en limitant la production de déchets, en réduisant la consommation d’énergie…

  • Rendre les habitants actifs de la vie locale : en favorisant la création de lieux d’échanges, de rencontres, en soutenant les projets sur une concertation avec les citoyens, en soutenant activement la vie associative…

Pour changer notre société

Le Développement durable ouvre la voie d’un nouveau code de conduite pour changer la société. Il place le curseur du changement entre un monde qui n’a de but que la croissance et un autre qui serait contraint à décroitre.

Dans quelle type de société voulons nous vivre ?

Quel héritage veut-on laisser aux générations futures ?

Agenda 21

L’objectif principal d’un Agenda 21 est le développement durable du territoire, à partir de ses atouts et de ses faiblesses. Il doit permettre de :

  • répondre aux besoins essentiels des habitants,

  • renforcer la cohésion sociale et la solidarité entre les personnes et entre les territoires,

  • lutter contre le changement climatique,

  • préserver la biodiversité et les ressources naturelles (eau, air, sol, …),

  • inventer de nouveaux modes de développement, plus responsables.

Notre Agenda 21 est placé sous la responsabilité décisionnelle du conseil municipal de Sillery.

Pourquoi faire un Agenda 21 à Sillery ?

Qu’est ce que la gestion différenciée ?

La gestion différenciée (parfois qualifiée de gestion harmonique, gestion raisonnée durable, gestion évolutive durable, gestion raisonnable) est une façon de gérer les espaces verts  qui consiste à ne pas appliquer à tous les espaces la même intensité ni la même nature de soins.

Cette gestion permet ainsi de répondre à la fois à des enjeux environnementaux, sociaux et économiques.

Pour une définition plus complète de la gestion différenciée, suivez ce lien

En quoi consiste le Plan de Gestion Différenciée (PGD) ?

C’est un outil de planification, un cahier des charges pour la mise en œuvre de la Gestion Différenciée en fonction des spécificités de la commune.

Si Sillery a été précurseur dans l’arrêt de l’utilisation des pesticides et des produits phytosanitaires depuis 2013, la loi Labbé de interdit toute utilisation de ces produits depuis le 1er janvier 2017.

Le “Zéro Phyto” nécessite aujourd’hui une remise en cause complète des méthodes traditionnelles de gestion des espaces publics.

Finis les espaces “tout béton” à l’affut de la moindre herbe folle armé d’un pulvérisateur d’herbicide, fini le fleurissement ancestral avec des fleurs annuelles gourmandes en eau et qu’on jette à la poubelle à la fin de l’été, finie l’uniformité des rases pelouses du village, pour la plupart non foulées par les habitants et qui ressemblent à des greens de golf…

Ce sont à la fois les mentalités, les habitudes et les techniques qu’il faut changer.

Pour ce faire, la conception du PGD a répondu à une méthodologie précise :

  1. Analyse de l’existant par un inventaire quantitatif et qualitatif des espaces verts communaux

  2. Classification des espaces verts selon des “codes qualités” qui traduisent les objectifs de gestion qui s’y rattachent :
    - Espaces de prestige (centre du village, église, cimetière) où les exigences en matière d’entretien, de désherbage et de fleurissement sont renforcées. L’entretien y est plus intense.
    - Espaces rustiques (les accompagnements de voirie dans les quartiers, les parcs, les lieux accueillant du public). L’intensité de l’entretien est abaissée, les tontes par exemple moins régulière, la tolérance à la végétation spontanée est plus marquée.
    - Espaces naturels, ces zones sont des espaces où l’entretien est minimal pour garantir l’accessibilité et la sécurité des usagers. Cela diversifie le paysage communal ainsi que les habitats pour la faune et la flore avec notamment des tontes différenciées. Zones peu fréquentées mais avec une grande diversité biologique.

  3. Définition des orientations de gestion
    Le conseil municipal a adopté fin 2017 les orientations suivantes :
    - Réfection/Restauration des espaces verts désuets, vieillis, inadaptés
    - Diminution de plantations des fleurs annuelles au profit des vivaces
    - Extension de la pratique des prairies et jachères fleuries
    - Programme de plantation de haies champêtres
    - Végétalisation générale de la commune : bâtiments, pieds d’arbres, …
    - Amélioration du mobilier urbain

  4. Mise en place du plan d’actions
    Il convient maintenant de passer à la phase opérationnelle du projet, les changements “visibles”. Des priorités d’actions selon les zones sont définies pour un planning prévisionnel sur plusieurs années.

Plan de Gestion Différenciée

Sillery obtient

le label

"Commune nature 3 libellules"

C’est avec une immense fierté que nous nous sommes vu remettre cette distinction ultime venant récompenser les nombreux efforts consentis par l’ensemble des acteurs de notre village en terme de protection et de valorisation de l’environnement.
Les collectivités pouvaient obtenir de 1 à 3 libellules en fonction de leur degré d’implication.

 

Plusieurs points ont ainsi été valorisés par la région Grand-Est, porteur du label :

3- Biodiversité, pédagogie et implication citoyenne

Ces 3 mots sont des composantes essentielles de notre projet municipal. Quelques exemples suffisent à en illustrer la teneur.
- Le rûcher communal, avec à l’origine 8 sillerotins qui ont suivi une formation gratuite chez un apiculteur, certains d’entre eux qui ont fait naitre et qui font vivre au quotidien ce rûcher et qui ont à leur tour formé d’autres personnes qui souhaitaient découvrir le monde fabuleux des abeilles.
Une belle production de miel, des ateliers de construction de ruches ou d’accessoires, la sensibilisation à l’importance des abeilles dans la pollinisation des plantes, de leur nécéssaire protection.
- Le jardin sauvage, outil pédagogique essentiel, lieu de passage de toutes les générations et particulièrement les enfants qui y découvrent la nature et ses innombrables richesses, les ânes, les moutons, les mares pédagogiques, les sous-bois et la construction de cabanes, la camps Robinson l’été et la vie au dehors, le soir autour du feu…
- Les animations à thèmes, avec et pour les habitants. Les sorties champignons avec les séniors, le village du partage et solidaire du Campo Festival, les conférences autour de l’éducation avec la nature, la distribution gratuite de fumier pour aider les jardiniers amateurs en quête d’une alimentation saine, les initiations à la taille des arbres, …
Cette distinction « Commune Nature » ne saurait être un réel accomplissement sans l’implication et la sensibilisation de l’ensemble des acteurs de notre village : élus, agents municipaux, habitants, associations, écoles, entreprises.
Nous sommes conscients des incompréhensions ou mécontentements suscités par les changements que nous avons dû opérer ces dernières années.
Mais grâce à cela, nous sommes passés d’un espace public où le « tout minéral » était roi, où la moindre petite plante, aussi jolie ou fleurie puisse-t-elle être était éradiquée au nom d’une notion très relative et subjective de propreté, à un espace plus « sauvage », plus vert, bien moins « sale » qu’un herbicide pourtant longtemps vénéré malgré les menaces qu’il a fait peser sur la biodiversité, l’eau et notre santé.
La nouvelle donne implique un changement d’habitudes, de pratiques et de mentalités. Tolérance de la végétation spontanée, fauchage tardif…
Les espaces prennent désormais un aspect plus « sauvage », plus naturel.
Ils sont le résultat d’une prise de conscience locale, nationale et internationale des effets néfastes des pratiques de désherbage intensif par les pesticides et de la nécessaire protection de la ressource en eau et de la biodiversité.
Nos choix ont ainsi été guidés par une réelle détermination à améliorer les choses en ce sens et par les enjeux financiers (coûts exorbitants du désherbage manuel par exemple) que cela implique.
 
La distinction « Commune Nature – 3 libellules » représente ainsi une belle reconnaissance de notre projet.

1- La suppression des produits phytosanitaires

Depuis plusieurs années (2012), dans un souci de protection de la ressource en eau, la commune a réduit drastiquement l’utilisation des produits phytosanitaires, anticipant même l’interdiction faite aujourd’hui aux communes de traiter leurs espaces publics avec ce type de produits.
En 2017, avec la signature de la charte « Zéro Phyto », les traitements ont été abandonnés ce qui nous a obligé à repenser entièrement notre façon d’entretenir les espaces publics.
Un site désherbé autrefois en quelques minutes à l’aide d’un vaporisateur nécessite désormais des heures de travail à la binette ou des investissements dans des machines énergivores en ressources (eau et combustibles) et en temps.
Nous avons donc adopté des solutions alternatives consistant principalement dans la mise en oeuvre d’un plan de gestion différenciée.
 
2- L’adoption d’un plan de gestion différenciée

La commune applique depuis 3 ans une gestion différenciée des espaces communaux, ce qui veut dire que chaque espace est aménagé et géré de manière réfléchie, en fonction de son utilisation et des ses caractéristiques, selon le principe « entretenir autant que nécessaire mais aussi peu que possible ».
L’ensemble des espaces verts (et des voiries) entretenus par les services communaux ont d’abord été inventoriés, puis répartis en 3 classes selon le mode d’entretien que l’on y applique.
Ainsi, à certains endroits bien choisis, une gestion plus écologique permet de favoriser la biodiversité et de limiter les impacts sur l’environnement et sur la santé humaine.
De plus, à l’échelle de la commune, la gestion différenciée permet de varier les paysages et de rendre les travaux d’entretien moins coûteux et plus efficaces.
Un dossier spécial et détaillé sera prochainement disponible dans ces colonnes mais nous pouvons déjà en présenter ici les principales caractéristiques :
- Réduction drastique des plantes annuelles au profit des plantes vivaces
- Extension progressive des prairies et jachères fleuries
- Favoriser le fauchage tardif
- Développer le paillage des sols pour limiter le désherbage et maintenir l’humidité
- Plantation de haies champêtres et éviter les haies monospécifiques (d’une seule espèce)
- Désherbage alternatif raisonné (désherbeurs thermiques notamment)
- Tolérance et acceptation de la végétation spontanée (trop souvent injustement appelée
« mauvaise herbe »…!)
En plus de ces changements de méthodes qui ont inévitablement eu un impact sur l’aspect paysager de notre village, le jury a également souhaité valoriser notre démarche de protection de la biodiversité et d’implication citoyenne.

L’éducation à l’environnement est un point fort de notre projet pédagogique.

Le Jardin Sauvage

Depuis de nombreuses années, nous essayons de formaliser cette volonté à travers des actions variées à destination de différents publics.

Pour ce faire, nous gardons à l’esprit les caractéristiques essentielles de notre façon de penser l’animation et la cohésion sociale :

  • le décloisonnement, c’est-à-dire supprimer les barrières démographiques, sociales et spatiales qui trop souvent jalonnent les projets d’animation. Les lieux et les temps d’animation sont universels : Ils ne s’adressent pas qu’à une catégorie de personnes qui s’accapare l’endroit pendant un temps donné. L’animation est ouverte à tous, avec peut-être des supports pédagogiques différents, mais avec une volonté d’aboutir à un objectif commun qui est l’affaire de tous.

  • La plus-value générale : Dans tous les cas, l’action menée doit apporter une plus-value à l’ensemble des acteurs qui y sont engagés. Les publics ressortiront avec un savoir-faire, un savoir, une reconnaissance quelconque, un lien tissé tandis que l’institution, le village, la collectivité percevra une amélioration de son environnement au sens large (cadre de vie, lien social…).

 

Notre priorité concernant les activités d’éducation à l’environnement va à la découverte du monde vivant. Nous pensons que le vivant est la clé d’entrée la plus adaptée à la sensibilisation de tous aux questions d’environnement. Nous nous appuyons sur des espaces naturels que nous tentons de faire vivre à partir de constats et de convictions qui guident notre action.

Le Jardin Sauvage en est le parfait exemple. Tous les supports pédagogiques qui y sont développés naissent de notre regard sur la société moderne et sur l’évolution de notre environnement proche. Un exemple concret : Face aux difficultés financières des familles (réelles ou à venir), nous pensons que l’apport de connaissances et de savoir-faire liés à un retour à la terre et à l’exploitation du potager et du verger peuvent permettre d’améliorer significativement les ressources des familles et, point non négligeable, la qualité des assiettes. Loin de nous l’idée de vouloir « forcer » les publics à adopter des comportements, notre volonté est davantage d’apporter à  ceux-ci des solutions alternatives, un autre regard sur ce qui nous entoure et notre capacité à l’exploiter d’une quelconque manière (bien-être moral ou financier).
Mais le Jardin Sauvage ne doit pas rester un sanctuaire d’où rien ne sort. Le Jardin est un laboratoire d’idées, un lieu d’expérimentation d’actions  qui auront vocation à se généraliser à l’ensemble du territoire.

Les supports pédagogiques

Les mares, Le four à poterie (Rakou), Le four à pain, les ânes, l’activité nichoirs et mangeoires (LPO), les ruches, l’activité d’affut et d’observation, la haie champêtre, les parcelles de sous-bois, l’Espace tir à l’arc et les chalets.

Les actions menées

Ecole élémentaire et maternelle, sur le temps scolaire avec des sorties à thème et sur le temps périscolaire (loisirs récréatifs)
Accueils de loisirs : Stages nature, mini-camps, camps trappeurs, activités pédagogiques
Envers les particuliers : Animations familles
Les Portes ouvertes
La Semaine du Développement Durable
Les manifestations municipales : Animations de Pâques, Olympiades, …

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